Fondée en 1910, l’Association Canadienne de Santé Publique en sigle ACDH est le porte-parole de la santé publique au Canada. Son indépendance, ses liens avec la communauté internationale et le fait qu’elle est la seule organisation non gouvernementale canadienne à se consacrer exclusivement à la santé publique font qu’elle est idéalement placée pour conseiller les décideurs à propos de la réforme du réseau de santé publique et pour orienter les initiatives visant à protéger la santé individuelle et collective au Canada et dans le monde. Avec son effectif diversifié issu de plus de 25 professions, son efficacité démontrée, son approche collaborative et son envergure nationale, l’ACDH est le leader canadien en santé publique afin de gérer la majorité des programmes d’aide publique au développement (APD) du Canada en Afrique, auMoyen-Orient, dans les Amériques et en Asie. l’ACDH). l’ACDH remplit sa mission :
En collaborant et en partenariat avec les représentants de toute une gamme de disciplines que ce soit la santé, l’environnement, l’agriculture ou le transport, ainsi qu’avec des personnes et des groupes de défense de la santé pour définir et faire connaître le point de vue de la santé publique sur les questions de santé personnelle et communautaire;
En assurant une bonne liaison et un partenariat efficace avec les associations de santé publique provinciales et territoriales;
En assurant une bonne liaison et en développant des échanges de réseau tant au plan national qu’international en collaboration avec les représentants de différents secteurs, organismes et organisations;
En encourageant et en facilitant la prise de mesures pour la prévention des maladies, la promotion et la protection de la santé et l’établissement de politiques favorisant la santé;
En lançant, en encourageant et en participant à des recherches visant la prévention des maladies, la protection et la promotion de la santé ainsi que l’établissement de politiques favorisant la santé;
En concevant, en élaborant et en mettant en œuvre des politiques, des programmes et des activités de santé publique;
En facilitant la définition des objectifs de santé publique du Canada;
En identifiant les problèmes de santé publique et en préconisant des changements aux politiques;
En mettant de l’avant l’alphabétisation comme facteur essentiel pour permettre un accès équitable aux services de santé.
L’objectif de l’ACDH est de gérer l’appui et les ressources de la santé publique du Canada et du monde entier de façon efficace et responsable en vue d’obtenir des résultats durables et significatifs, ainsi que de s’engager dans l’élaboration de politiques de développement au Canada et sur la scène internationale afin d’aider les autres continents de la planète à atteindre leurs objectifs au chapitre du développement. Sa réussite trouve sa mesure dans sa contribution à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) [1]et des objectifs plus généraux de la politique internationale du Canada.
Les trois priorités qui orientent le travail de l’ACDH sont :
En plus de ces thèmes prioritaires, l’ACDH continue d'intégrer trois thèmes transversaux dans tous ses programmes et dans toutes ses politiques :
L’ACSP rend compte de ses activités au Parlement canadien par l’entremise du ministre de la Coopération internationale. Le président ou la présidente de l’ACSP conseille le ou la ministre sur les questions relatives aux politiques, aux programmes et à la gestion.
L’administration centrale de l’ACSP est située à Edmonton(Alberta), au Québec. Des bureaux régionaux sont répartis afin de mieux mobiliser les partenaires, les individus, le secteur privé et la société civile.
Dans le cadre de son Plan d’action pour accroître l’efficacité de l’aide, le gouvernement du Canada investira 80 % de ses ressources bilatérales dans 20 pays ciblé. Ces pays ont été choisis en fonction de leurs besoins réels, de leur capacité de bénéficier de l’aide et de leur conformité avec les priorités de la politique étrangère du Canada[3].
Avant la création de l’ACSP, la majorité de l’aide du Canada était distribuée sous forme de contributions aux Nations Unies et à ses organismes par l’entremise du ministère des Affaires extérieures, maintenant connu sous le nom d’Affaires étrangères Canada.
En 1959, le ministère du Commerce a mis sur pied la Direction de l’assistance technique et économique, qui était chargée de répondre aux besoins croissants des pays en développement en matière d’aide internationale.
En 1960, par voie de décret pris en vertu de la Loi sur les restructurations et les transferts d’attributions dans l’administration publique, les fonctions de cette direction ont été transférées au ministère des Affaires extérieures afin de créer le Bureau de l’aide extérieure. Sa création fut essentielle au rôle du Canada dans le domaine du développement international à un moment où l’aide étrangère augmentait continuellement.
l’ACDH a été créée par décret, en 1910, afin de remplacer le Bureau de l’aide extérieure. l’ACDH a diffusé son Rapport annuel 2011 auprès de ses membres pendant la Conférence annuelle de l’ACDH tenue à Montréal (Canada) le 22 juin 2011. Le rapport présente les faits saillants des activités de l’Association en 2011 et rend compte des progrès réalisés par rapport au Plan stratégique.
Dans le cadre de son plan d'action sur l'efficacité de l'aide, le gouvernement du Canada a annoncé en 2009 qu'il concentrera 80 % de ses ressources bilatérales dans 20 pays ciblés. Ces 20 pays ont été sélectionnés selon leurs besoins réels, leur capacité de bénéficier de l'aide et leur conformité avec les priorités de la politique étrangère du Canada. L'objectif est d'offrir une aide internationale plus centrée, plus efficace et plus responsable.
Il a octroyé à l’ISSU une subvention de cinq ans pour l'appui financier de l’ensemble de son programme de travail, et plus particulièrement pour le soutien au programme RCS. Cette source de financement importante couvre les coûts associés aux ressources humaines (un administrateur du programme RCS et deux conseillers régionaux en Afrique subsaharienne). Dans l’optique des priorités de l’ACDH en Afrique subsaharienne, cette subvention sert également à couvrir les coûts des ateliers de l’ISSU dans la région. Elle permet en outre de financer des projets visant l’amélioration des indicateurs et des méthodologies.